Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2015

" cette guerre contre les barbares doit désormais d’abord mobiliser les forces d’Europe"

Veuillez retrouver ci-dessous le communiqué du Mouvement Européen -France  suite au Congrès de Versailles de Lundi 16 Novembre : (photo, crédits Sénatcongrès-versailles-16-11.jpg

Après le choc des attentats du vendredi 13 que la France vient de subir, le Président de la République vient d’annoncer deux directions de mesures nouvelles, et de travaux diplomatiques.

      Le ME-F approuve le renfort des moyens de protection policière, de renseignements, et de déploiement militaire à l’intérieur de notre pays. Cette direction est bonne, rien n’indique que le chiffre des efforts en effectif sera suffisant. Mais on ne peut qu’approuver cette cascade de décisions en pointant cependant que la France ne peut pas s’exonérer durablement d’un contrôle judiciaire des actions de police, puisque nous sommes dans un Etat de droit qui ne veut pas d’un Patriot Act.

      Jusqu’ici bloqué au niveau européen, le PNR* doit être voté d’urgence, et il est temps de s’incliner devant la nécessité de cette réalité. Mais l’essentiel porte sur deux secteurs :

  • le moment est venu d’organiser en Europe un Etat-major et une politique de sécurité intérieure pour les pays membres. Une esquisse existe dans les propositions Barnier de l’époque.
  • la sécurité de la France s’organise aussi dans une politique communautaire, et la sécurité  de l’Union dépend d’une façon gigogne de l’amélioration des moyens de sécurité de chacun de ses membres.
      L’urgence la plus criante pour aller combattre Daesh sur ses territoires extérieurs est de mettre sur pied dès maintenant l’organisation d’une politique de défense européenne. Et c’est à la France, nation qui dispose de moyens militaires encore efficaces, d’inviter à Paris tous les Européens qui veulent contribuer à la défense de leur démocratie. Dans le même temps, la France ou l’Europe, ou les deux, doivent prendre l’initiative urgente d’une coalition internationale sous l’égide de l’ONU. C’est pourquoi nous approuvons la demande d’une convocation d’urgence du Conseil de sécurité.
      Reste une ambiguïté à trancher. S’il est vrai que nous avons besoin de l’alliance de la Russie pour exterminer l’Etat Islamique, alors il faut choisir nos priorités : on ne peut pas combattre Daesh et Assad en même temps, chaque chose en son temps.

      Les massacres perpétrés par les terroristes ont créé un deuil qui n’est pas que français : cette guerre contre les barbares doit désormais d’abord mobiliser les forces d’Europe. Les Espagnols en 2004, les Britanniques en 2005, les Danois, les Belges, et hors de nos frontières les Libanais et les Turcs, le savent bien.

Jean-Marie Cavada
Président du Mouvement Européen-France
Député européen

*PNR : Passenger Name Record (données des dossiers passagers) sont des données personnelles concernant tous les détails d’un voyage pour des passagers voyageant ensemble (source  :wikipedia.org)

10/07/2015

Le mouvement européen et la crise grecque

La dernière note du 4 Juillet vous faisait part d'une tribune signée par des députés européens et par des membres de la société civile.  drapeau grec.jpg

Vous pourrez la retrouver ci-dessous avec d'autres articles reflétant plusieurs points de vue et aspects sur ce sujet qui n'a pas fini de marquer des rebondissements.

Une gouvernement d'Union nationale serait peut-être une première réponse pour la Grèce mais il faudra bien arriver  à une prise de conscience de la nécessité absolue d'un gouvernement de la zone euro

La page du Mouvement européen consacrée à ce sujet est ci-dessous

http://www.mouvement-europeen.eu/?p=33851

04/07/2015

Suite au gâchis grec, nous voulons une direction politique de l'Europe

Personne ne peut savoir quelle sera l'issue du référendum de dimanche 5 Juillet. La situation est inédite.

Sortie de l'euro ou pas ? Rester dans l'Union sans l'euro ?drapeau grec.jpg 

Si les événements poussent la Grèce à ne plus pouvoir utiliser l’euro, l’UE devra… improviser.

Les bâtisseurs de l’euro n’y ont pas pensé. Lorsque, dans les années 1990, ils ont élaboré l’architecture de la monnaie unique, aucune porte de sortie n’a été imaginée. À l’époque, l’unification du continent semblait irréversible et un scénario à la grecque apparaissait ubuesque.

Alors, peut-on rester dans l'UE sans être dans la zone euro ?

Sur le plan juridique, une sortie d’un pays de l’euro a toutes les chances de s’accompagner d’une sortie de l’UE. Déjà, en 2009, un rapport de la Banque centrale européenne établissait qu’une sortie de l’union monétaire ne pouvait être concevable qu’accompagnée d’une sortie de l’UE.

En effet, la monnaie unique est celle de tous ses membres, et seuls ceux qui possèdent un “opt-out” peuvent continuer à utiliser leur propre devise. Le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède disposent de telles dérogations.

Même chose, pour les pays de l’Est, sauf que l’exception est temporaire, il s’agit juste d’attendre que leur économie soit à niveau.

La Grèce ne figure pas dans ces catégories puisqu’elle utilise déjà l’euro. Renoncer à la monnaie unique placerait donc le pays dans une situation qui n’est pas prévue.

Source: d'après Contexte

Vous trouverez ci-dessous une tribune signée par plusieurs députés européens, dont le Président du Mouvement européen -France, Jean-Marie Cavada.  Les députés signataires appartiennent à plusieurs groupes du Parlement européen.

Aux pro-Européens de proposer une véritable perspective, un nouveau projet pour l’Europe, avec une meilleure gouvernance politique de la zone euro comme un premier pas vers une véritable Europe politique.

Pour lire cette tribune, cliquer sur  le lien suivant:

http://www.huffingtonpost.fr/jean-marie-cavada/suite-au-g...

A la fin de cette tribune se trouvent les noms co-signataires, membres du Parlement et de la société civile.